Slow marketing Versus Marketing traditionnel : Le jeu des 6 différences !

Dans cet article, nous allons approfondir les 7 différences les plus souvent relevées, entre le slow marketing et le marketing traditionnel, pour vous aider à faire une vraie différence entre les deux ! Dans cet article on se centre sur la production des contenus blog, centre de la stratégie slow marketing. Pour planter le décor, rappelons que le slow marketing correspond à une stratégie inbound marketing, donc basée sur l’attraction des futurs clients (par des contenus digitaux par exemple).

Le marketing traditionnel travaille en une stratégie outbound marketing, c’est-à-dire qu’il va aller chercher les clients, dans leur quotidien pour leur dire : « Viens acheter tes chaussettes chez Marie-Louise, elles restent douces éternellement ! ». Ce qui constitue en fait la première grande différence entre ces deux manières de faire du marketing.

Spoiler Alert : Article un peu long ! (Mais intéressant 😊) Si vous n’avez pas le temps de le lire entièrement, il y a un sommaire pour trouver votre info directement. Sinon, vous pouvez l’enregistrer pour y revenir plus tard en cliquant sur ⭐, dans votre barre de recherches internet.

Sommaire

Différence n°1 : Les valeurs du marketing slow et traditionnel

Différence n°2 : La différence d’atmosphère dans les contenus web marketing 

Différence n°3 : La différence d’expressivité dans les articles blog 

Différence n°4 : La réflexion et l’adaptation en marketing slow et traditionnel

Différence n°5 : La recherche d’informations en rédaction marketing traditionnel et slow  

Différence n°6 : La recommandation de fréquence et de longueur de contenu 

Résumé en questions sur les différences entre le marketing slow et traditionnel

 

Différence n°1 : Les valeurs du marketing slow et traditionnel

Le marketing traditionnel porte, plus ou moins, les valeurs de l’entreprise, selon comment il est travaillé par le marketeur. Cependant, il ne s’agit pas d’un concept ou d’un mouvement particulier, le marketing traditionnel regroupe des techniques pour aider les entreprises à augmenter leur CA.

La différence fondamentale avec le slow marketing, est que lui, il est issu du mouvement slow italien. Il a pour principes fondamentaux de vouloir ralentir le mouvement dans notre quotidien : diminuer la surconsommation et la surproduction, qui accélèrent notre rythme de vie, et revenir à l’essentiel, en faisant un peu plus attention l’impact environnemental qu’il peut avoir dans sa mise en action.

Le slow marketing a déjà dans son ADN, la volonté de communiquer quelque chose de manière vraie et d’authentique. La volonté de revenir à l’essentiel se transmet aussi dans le slow marketing, par l’attention portée au client, ou au consommateur, visé. Vous devez aller chercher sur le terrain les informations le concernant, pour être sûr que ce que vous lui communiquez soit vraiment pour lui et pas un autre.

Car un contenu qui n’est pas pertinent, n’est pas un contenu intéressent, ni utile pour votre client, par conséquent vous lui faites perdre son temps.

Différence n°2 : La différence d’atmosphère dans les contenus web marketing

Si nous devions qualifier le marketing traditionnel, le terme qui lui conviendrait le mieux serait « distance ».

De la distance dans la méthode marketing, comme dans sa mise en application et dans son contenu. Vous obtenez des articles de blog, comme vous en avez déjà lu en recherchant une info, où à la fin vous vous dites : « ok, mais là j’ai terminé l’article, c’est marqué nulle part comment je peux faire de la peinture écologique maison, pourtant c’est ce que dit le titre 🙄 ».

L’article de votre blog est tellement généraliste, qu’il est incomplet et trompe sur l’information apportée. De plus, ce sont généralement des articles courts, donc si vous alliez les deux, vous êtes sûr d’obtenir un contenu web qui ne vous représentera pas dans votre manière de communiquer.

Mais pour en revenir à l’atmosphère du contenu marketing, vous vous doutez bien qu’avec un tel procédé, il y a peu de chance pour qu’une PME se retrouve dans le contenu rédigé. La rédaction est plutôt froide, plate et sans émotion, sauf pour les contenus qui utilisent la mise sous pression, pour aboutir à un clic ou un acte d’achat. Il y a une émotion, mais pas la bonne.

Le slow marketing au contraire de ça, promeut une légèreté dans son contenu, à l’instar de la légèreté de « l’ambiance » qu’il véhicule : une simplicité et une douceur, accompagnée du respect de son client ou consommateur. Ce marketing ne mise pas sur l’immédiateté en termes de transformation, mais sur le long terme pour une relation long terme.

Dans la pratique du slow marketing : on mise sur les émotions positives 😉, dès le processus, la mise en application et la production. Notre intention se manifeste plus dans la bienveillance et la positivité. De plus, ce sont généralement les entreprises engagées qui sollicitent ce type de rédaction slow, alors cette atmosphère est souvent celle qu’ils souhaitent exprimer.

 

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Différence n°3 : L'’expressivité des contenus blog inbound et outbound

Comme nous l’avons un peu évoqué ci-dessus, les contenus marketing traditionnel ne sont pas les plus expressifs. Alors oui, dans le process ils prennent l’info sur l’image de marque pour créer une identité. Mais déjà à cette étape, souvent, ils oublient l’identité du gérant, et cette part de lui qu’il met dans son entreprise. Autrement dit, l’humain derrière tout ça !

En slow marketing, cette part identitaire de l’entreprise est très importante. Elle nous permet de travailler cette « authenticité » dont on parle. Écouter la passion du chef d’entreprise s’exprimer et épouser ses mots pour restituer son expressivité, c’est aussi primordial.

La plupart des contenus marketing vont alors écrire « chef d’entreprise passionné ». Mais comment faire ressentir un sentiment sur un contenu web ? Il faut le démontrer ! Pour cela il y a deux moyens : l’entreprise dispose d’un certain nombre d’actions à son actif qui permet de clairement faire comprendre ce sentiment.

Ou, il faut l’exprimer avec la passion du chef d’entreprise lui-même, comme on l’a expliqué juste avant en épousant ses mots ». Cela signifie aussi, avoir une bonne qualité de restitution. Ici, on ne parle pas de champ lexical, mais bien des mots et expressions empruntés au chef d’entreprise, dans la formulation de phrases, sincères, voire exclamatives, mais non exagérées ou pompeuses pour autant.

La passion est un exemple, qui est probablement le plus facile à mettre en œuvre, mais le travail d’expressivité est à réaliser sur tous les éléments importants de l’identité, en dosant bien la densité des uns par rapport aux autres.

 

Différence n°4 : La réflexion et l’adaptation en marketing slow et traditionnel

Plus haut dans cet article, nous parlions de stéréotypes de client ou consommateur utilisés dans le marketing traditionnel. Bien que le marketing traditionnel ait évolué ces dernières années, on voit encore beaucoup de stéréotypes de soi-disant « personas ».

Ces stéréotypes sont des idées générales et généralisées à certaines populations, par rapport à un ou deux critères, dans lesquels les clients et consommateurs ne se retrouvent pas du tout. Aujourd’hui, ce que les gens veulent, c'est que les entreprises collent leur message, leur presta ou leur produit à la réalité.

Alors oui, votre produit ne sera jamais utilisé pour tout le monde ! Mais en même temps, tout le monde n’en a pas besoin. Pourquoi créer un besoin chez des personnes, alors qu’il y en a déjà tant d’autres qui ont ce besoin ?

Concentrez-vous sur ces différents types de consommateurs qui ont besoin de votre produit ou service. Ils sont déjà acquis ! Apprenez à les connaître vraiment : ils vont probablement l’utiliser de manière différente ou dans des contextes différents. Dans ce cas, vous devez avoir ces infos pour adapter le message de vos contenus.

Pour ça, la stratégie slow marketing propose d’aller directement sur le terrain, pour aller chercher vos réponses auprès de votre client ou consommateur potentiel. Ainsi, vous avez des réponses à chaud, les premières réactions, et pourquoi pas même leur donner à lire un petit contenu test 😉. L’important est d’avoir un retour direct qui vous permet de progresser sur ce qu’il pense et comment est perçu votre service ou produit.

Est-ce que finalement c’est la bonne cible ? Visiblement les préoccupations ne correspondent pas à cette tranche d’âge, ou pas dans ce secteur d’activité, ou ce moyen de consommation n’est pas pour les végétalistes, car ce n’est pas raccord à leur philosophie, etc. Tirez-en les conclusions pour adapter vos actions.

 

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Différence n°5 : La recherche d’informations en contenu marketing traditionnel et slow

La phase de recherche est la partie la plus importante de notre travail rédactionnel pour établir les contenus. Cette phase de travail est conditionnée par le temps de travail à passer sur un contenu. Que l’article marketing soit facturé au mot ou à l’heure, il y a un temps à respecter pour être rentable.

Dans le cas de la production d’un article marketing traditionnel, une recherche sur internet sera systématique, à moins qu’une personne envoi un texte de présentation du sujet déjà établi, à partir duquel l’article sera rédigé ou paraphrasé (oui, ça se fait encore 😬).

Dans tous les cas, pour une bonne rédaction d’articles, nous recommandons au minimum trois articles sources, afin d’avoir assez d’informations à mélanger et restituer, pour ne pas faire un plagiat sans s’en rendre compte.

Il serait faux de dire qu’on sait comment ça se passe derrière l’écran d’ordinateur de la personne qui a rédigé les contenus. Mais tout de même, lorsque vous lisez 500 mots ou 1 500 mots sans avoir la réponse à votre question, vous pouvez être à peu près sûr que la personne n’a pas utilisé de contenus assez informatifs à la base. Et ceci est un problème récurrent contre lequel « lutte » le slow marketing.

En slow on utilise différents moyens de trouver l’information. Il y a une adaptabilité dans la méthode, afin de s’assurer de coller au mieux aux attentes de l’entreprise vis-à-vis de ses contenus (internet, interview du gérant ou d’un responsable, livres, etc).

Mais là où la différence est la plus importante, c’est dans le temps de cherche employé pour créer un article en mode slow. Comme il s’agit de contenu long et particulièrement instructif, nous devons procéder à une recherche plus longue. Même dans le cas où, il y a interview, une recherche complémentaire est faite sur internet, par exemple.

Ainsi, une première recherche est faite pour trouver quelques premiers articles un peu généraux, juste pour planter le décor du sujet et ensuite c’est partie .. On liste les points importants à expliquer et on fait une seconde recherche sur chaque point, en sélectionnant les contenus les plus complets. Alors que dans le marketing traditionnel on se serait arrêté à la première phase.

Différence n°6 : Les recommandations de fréquence et de longueur de contenu

On va parler des recommandations pratico-pratiques pour la création des contenus blog, par exemple la longueur et la fréquence des publications. Quand on rédige en mode slow marketing, les contenus sont naturellement longs, donc automatiquement supérieur à 1 500 mots.

A contrario, les contenus de marketing traditionnel dont l’optique est plus de créer des contenus courts, mais en nombre pour inonder le web. L’idée est d’être très dynamique avec une grande fréquence de publication, pour montrer aux moteurs de recherche qu’ils ont intérêt à le placer en pôle position.

D’un côté, vous avez donc deux articles mensuels de maximum (pour entretenir un SEO établi), de 2 000 mots minimum, et de l’autre 6 à 8 articles de blog par mois (sans distinction stratégique), d’environ 600 mots (en moyenne ce sont ces chiffres). Dans le second cas, vous vous dites que c’est génial car votre blog est rempli, mais votre objectif n’est pas de remplir un vide imaginaire. Vous créez des articles en premier lieu car vous détenez des informations que des personnes quelque part dans le monde ont besoin. C’est le vrai but de tout contenu sur internet.

Par expérience, un article d’affiliation, bien optimisé peut être en position zéro de Google, mais ne pas générer de vente.

Dans le premier cas, créer un contenu très long vous permet d’approfondir un sujet de manière complet. Oui, c’est évident ! Mais en plus, c’est bien plus intéressant pour votre visiteur. En effet, vous avez un contenu présentant un sujet, puis approfondissant sur ses caractéristiques principales, avant de resserrer éventuellement sur une idée plus restreinte encore. Par conséquent, vous lui apportez toutes les informations dont il a besoin [ou presque].

Vous faites gagner du temps à votre visiteur en lui offrant un seul contenu à lire, et lui évitez des recherches complémentaires. Votre visiteur fait une économie de son attention et de son temps.

 

Dubitatif sur ces recommandations ? Découvrez en 30s dans notre série “Elo la p’tite info” pourquoi vous devez rédiger des contenus de minimum 1 000 mots pour vos visiteurs ! Euh… il y a encore un peu de maths ! 🙄

 

En espérant que cet article ait pu vous éclairer sur les différences entre le slow marketing et le marketing traditionnel. Si vous avez des questions, vous pouvez utiliser les commentaires ci-dessous sans modération ! Sinon, vous pouvez le partager sur les réseaux sociaux, pour nous aider à faire connaître la pratique slow.

Troisième option : nous pouvons vous apporter des conseils pratiques pour créer des contenus si vous n’êtes pas inspiré ou partez dans tous les sens, lors d’un Consulting-Café !



Lentement vôtre ! 🐌


Résumé en questions sur les différences entre le marketing slow et traditionnel

Quelle est la différence entre les valeurs du slow marketing et celles du marketing traditionnel ?

Le marketing traditionnel n’a pas de valeur car ce sont uniquement des techniques marketing, mais le slow marketing est empreint du mouvement slow. Il est fond sur une base d’authenticité dans sa pratique et écoresponsable, autant que possible.

Quelle est la différence d’atmosphère dans les contenus slow ou de marketing traditionnel ?

Généralement, l’atmosphère est très différente puisque le marketing traditionnel ne prend pas compte d’éléments identitaire dans la création du contenu. Les traits avenants d’un gérant ne vont pas ressortir, alors que le slow marketing va avoir cette sensibilité dans l’approche, qui donnera une note de différenciation dans l’atmosphère.

Quelle différence d’expressivité dans les contenus blog marketing slow et traditionnel ?

L’expressivité est liée au travail d’atmosphère également. Le contenu marketing traditionnel exprime peu d’émotion, sauf ceux qui travaillent avec la technique de la mise sous pression. Mais les sentiments peuvent être exprimés à partir du moment où on écoute le chef d’entreprise « s’exprimé » pour « exprimer le contenu » ensuite.

Slow ou traditionnel : Quelle différence cela implique au niveau de la recherche ?

Le temps de recherche en slow marketing est bien plus important qu’en marketing traditionnel, et les techniques sont aussi différentes. Ou du moins plus différenciées. Le slow va aller dans le détail de l’information, donc on approfondit les recherches de plusieurs heures.

Quelle différence au niveau réflexion et adaptation entre slow marketing et marketing traditionnel ?

Les articles slow sont travaillés en fonction des cibles par des retours terrains. C’est ce que préconise la stratégie slow marketing. Plus vous récoltez les infos proches de vos cibles, plus votre réflexion sur la stratégie et son adaptation sera au plus près de la réalité. Le marketing traditionnel est plus distant que cette approche.

Quelle différence de recommandation pratique y a-t-il entre le slow et le traditionnel ?

Alors que le slow marketing recommande un ou deux articles par mois maximum, de 1 500 mots minimum, bien fournit. Et en marketing traditionnel vous avez 6 ou 8 articles par mois d’environ 600 mots. Soit vous avez la préférence de la qualité plutôt que la quantité, soit l’inverse.

Quelle est la différence d’impact écologique pour la production des contenus slow et marketing traditionnel ?

Le slow marketing promeut la sobriété dans la production et l’utilisation des contenus digitaux, ce qui permet de réduire la pollution générée par les mises en lignes (poids et temps de chargement) et les requêtes envoyées au serveur. Plus il y a de publications sur un site et plus celui-ci générera de carbone.

 
 

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