Le slow marketing est vraiment durable ?

Vous êtes dans la verte attitude ? Optez pour la sobriété numérique dans votre marketing vous permet d’entrer dans une démarche écoresponsable. Et pour ça, le slow marketing est là ! Mais qu’est-ce qui fait que cette pratique de contenu marketing est plus durable ? Souvent vous entendez parler de « contenu durable », associé aux “sujets evergreen”. Alors certes, c’est vrai, mais cette seule pratique est un peu légère face à toute la pollution numérique engendrée par les sites web.

Si vous avez recherchez “slow communication”, “communication responsable”, vous avez du vous rendre compte qu’il existe peu de contenu finalement expliquant réellement comment créer des contenus web tout en limitant l’empreinte carbone numérique ou d’améliorer sa sobriété énergétique web. Alors, dans cet article nous nous sommes penchés sur le principe de sobriété du slow marketing, pour vous l’expliquer plus en détail (utilisation durable des terminaux, éco-conception et calcule de l’empreinte carbone d’une page web, etc).

Spoiler Alert : Eh oui, encore une fois cet article est un peu long 😊 ! Mais il faut bien ça pour faire le tour de la question [ou presque]. Toutefois, si vous n’avez pas le temps de le lire entièrement, il y a toujours le sommaire pour trouver l’info qui vous intéresse. Sinon, vous pouvez l’enregistrer pour y revenir plus tard en cliquant sur ⭐, dans votre barre de recherche internet (ça économise votre utilisation des moteurs de recherche 😉).

Sommaire

Comprendre l’impact environnemental du cycle de vie d’un contenu web

Entre slow marketing et écoresponsabilité : la sobriété numérique !

Les bonnes pratiques numériques et l’éco-conception web

C’est quoi un contenu web durable ?

Résumé en questions sur la durabilité du slow marketing 

 

Comprendre l'impact environnemental du cycle de vie d'un contenu web

Avant d’aller plus loin, revenons sur quelques définitions, pour faire la différence entre deux notions : pollution et empreinte carbone numérique.

Qu’est-ce que la pollution numérique ? Elle regroupe toutes les formes de pollutions liées à l’utilisation [et la création] des outils numériques (boxe, ordinateur, écrans, smartphone, iPhone, data center, etc.) comme l’atteinte à la biodiversité, la diminution des ressources naturelles, les déchets de tous ces outils numériques, les émissions de gaz à effet de serre et les contaminations chimiques.

Qu’est-ce que l’empreinte carbone numérique ? Comme son nom l’indique, c’est la mesure du carbone généré par « l’activité numérique », dont la principale cause est l’étape de fabrication de tous ces terminaux. Selon les sources, cette pollution représente entre 70% et 80% de l’empreinte carbone numérique.

Alors déjà : Oui la création d’un site et la production de contenu web ont un impact environnemental ! L’impact écologique de la production d’un contenu web, slow ou non, est basé sur 4 phases : la production de l’article, la publication de l’article sur le web et sa durée de vie et l’après 👻.

Pour comprendre l’impact environnemental d’un contenu et pourquoi la sobriété numérique aujourd’hui est importante, il faut avoir une approche globale, de tout ce qui impact l’environnement, en créant un article de blog, ou une page de site par exemple.

Dans la première phase de la production du contenu, l’empreinte carbone de l’article va prendre en compte tout ce qui a été consommé pour la création de ce contenu. Pour citer certains éléments seulement : nous avons la création de l’ordinateur et tous ses composants, la boxe internet, les logiciels de travail en ligne ou non, etc. Dans la création de ces éléments, nous prenons en compte l’énergie consommée et l’extraction des matières premières pour les créer. 

Puis, il y a la phase de mise en ligne du texte sur internet et son maintient durant toute son existence. De la même manière (énergie et matière première), on prend en compte la création du matériel informatique nécessaire à cette étape de vie : CMS, hébergeur, centre de stockage des données, etc. Sans oublier, l’énergie consommée du réseau internet lui-même et son infrastructure.

Enfin, la page web en elle-même, une fois mise en ligne, créé une pollution numérique qui se mesure grâce à son poids, son temps de chargement et le nombre de requêtes envoyées au serveur pour pouvoir la charger entièrement.

Tous ces éléments sont à prendre en compte pour déterminer l’impact environnemental de votre site, suite à sa consommation de matière première naturelle et énergétique. Les 3 derniers éléments, quant à eux, servent uniquement à mesurer l’impact carbone de chaque page web, à multiplier donc en fonction du nombre de contenus publié sur internet.

Même sans donner de détails sur les chiffres de la pollution numérique des pages web, avec près de 2 milliards de sites web en ligne, en 2024, vous comprenez à quel point il est important que la sobriété numérique s’applique aussi à la production des contenus sur le web.

Voilà, le décor est planté ! Vous avez les grandes lignes pour savoir quel levier est à prendre en compte pour comprendre comment vous pouvez réduire votre impact environnemental, petit à petit, notamment grâce à la démarche du slow marketing, qui est plus globale que ce qu’il laisse paraître.

Et pour ça, l’état d’esprit du mouvement slow est une bonne base pour devenir adepte des bonnes pratiques de sobriété. On vous explique ça dans la partie juste en-dessous !

 

Découvrez un contenu court de 200 mots “Elo la p’tite info” sur l’invasion des contenus zombies sur votre site. Allez, vous avez bien 20s !

 

Entre slow marketing et écoresponsabilité : la sobriété numérique !

Voici un petit focus sur la sobriété, qui est vraiment fondamental pour comprendre une démarche de respect de l’environnement, dans le numérique. Cette notion dans le slow marketing est héritée du mouvement dont il est issu.

Pour rappel rapide : Le slow marketing est issu du mouvement slow qui a pris conscience du rythme effréné de vie que nous avons depuis près d’un siècle, lié à la surconsommation et la surproduction des produits et services du quotidien. Ce mouvement éthique et écoresponsable, prend conscience aussi de l’effet social et environnemental néfaste de cette accélération, dont l’industrialisation et la technologie sont moteurs.

Cependant, en digne mouvement optimiste et positiviste qu’est le slow, il voit aussi en la technologie un excellent moyen de faire basculer le cours des choses en la faveur de notre environnement, et ce, à différents niveaux dans la société actuelle.

Donc rassurez-vous, nous sommes loin de l’extrémisme anti-technologique des films de science-fiction. Et, promis, on ne vous demandera pas non plus de vous retirer dans une grotte pour vivre en ermite. 😆

À l’instar du “consommé autrement”, émergé de cette fameuse période noire de 2020, dont on taira le nom, aujourd’hui, l’avancée technologique peut nous permettre de progresser vers un monde plus respectueux de l’environnement, en “produisant autrement” également.

Écologie & Technologie, main dans la main, pour le monde de demain ! (Super slogan non ? 😊)

La sobriété numérique, promut par le slow marketing, est loin d’être un « moins négatif » et une « limite ». Au contraire !

“Produire autrement”, qu’est-ce que ça veut dire réellement ? Produire moins, mais à un niveau « normal » et de meilleure qualité (on reviendra plus tard sur ce dernier point). Alors, on vous voit venir : “Je produis moins de contenus, mais du coup mes métriques SEO seront moins bonnes et je transformerai moins, etc.”.

Préjugé !

Comprenez une chose : Le slow marketing est certes écoresponsable, mais ça reste du marketing, et le pilier de tout contenu utile à votre entreprise, c’est la stratégie de contenu ! Elle est là pour vous lier les besoins des entreprises et les besoins de l’environnement. La sobriété qui relève de cette pratique marketing écoresponsable est tout aussi positive. Mais pour intégrer cette idée, il faut vous ôter un frein, qui est aussi un énorme préjugé sur la quantité !

Dans la société, nous sommes actuellement dans la situation de surproduction et surconsommation (qui sont normalisées). La sobriété ne va pas vous amener à un niveau -1, en dessous de zéro, si on peut dire (si vous visualisez un axe ça aide à la compréhension 😅) mais juste à un “niveau normal” de production des contenus, sans le superflu.

Graphique pour comprendre où amène la sobriété numérique par rapport à la production de contenus

Pour les “non-imaginatifs” : Petite représentation de l’axe pour vous montrer où se situe réellement un niveau de sobriété numérique en slow marketing.

La production de contenu dans l’optique d’une sobriété numérique permet l’attractivité du prospect et le positionnement dans les SERP, tout en générant moins de carbone. Cette explication sur la sobriété numérique dans la création des contenus est très importante, car c’est un des “obstacles” principaux dans votre passage à l’action (ensuite, c’est le budget, mais c’est une autre histoire 😅).

Le slow marketing, hérite du slogan sur mouvement slow “Less is more” (“Moins, mais mieux”). Il s’agit donc d’un travail moins impactant, mais positif pour l’entreprise. Cette sobriété laisse la production des contenus dans le positif pour vous et pour l’environnement, puisque le nombre de productions est basé sur votre besoin réel (pas sur un “surbesoin” = surconsommation.

Maintenant que vous avez compris que la sobriété numérique, c’est simplement “penser autrement”, comme vous le faites depuis 2020, en pensant à vous/votre entreprise, mais aussi à la planète, vous pouvez commencer à intégrer cette réflexion à votre utilisation quotidienne du numérique.

Et voici quelques applications plus concrètes de cet état d’esprit du slow marketing, pour vous démontrer en quoi cette pratique est plus globalement durable.

 

Mais pour en savoir rapidement plus sur le slow marketing, voici un contenu court sur les 4 points communs du slow marketing et des recommandations Google en matière de SEO !

 

Les bonnes pratiques numériques et l’éco-conception web

Comme vous l’avez compris, quand on est dans le slow marketing, on est déjà bien sensibilisé sur la sobriété et le côté responsable via le mouvement slow. Alors, dans notre métier la transition au numérique écoresponsable est plutôt évidente, et relève généralement de la mise en cohérence des valeurs de l’individu et du métier pratiqué. Bien sûr, ça ne signifie pas que tous nos collègues sont au même niveau de sobriété numérique ou énergétique. Chacun va à son rythme pour diminuer son empreinte carbone ! 😉

Mais généralement, nous sommes dans une pratique complète et globale pour limiter notre impact carbone. Nous allons vous expliquer quelques bonnes pratiques numériques concrètes, que chez Elo rédac’ on a mis en place (on n’est pas les meilleurs mais on connait notre cohérence).

Voici 3 axes d’action :

  • La pratique durable des terminaux et leur recyclage (PC, téléphone, boxe, etc.) ;

  • La diminution de la consommation énergétique quotidienne ;

  • L’éco-conception web ;

Pour commencer, nous conservons le plus longtemps possible nos outils numériques, qui ne sont pas de première main, mais récupéré des amis qui veulent le dernier cri en termes de technologie. Ensuite, nous optimisons leur durée de vie en les réparant :

  • Ordinateur portable acheté en 2018 (aujourd’hui 2024 🤞) ;

  • Pas d’écrans ou terminaux supplémentaires ;

  • Deux téléphones de 3 ans et 1 an et demi dans une seconde vie ;

  • Deux forfaits faisant à eux deux 100Go pour un mois (suffisant !).

Oui, effectivement la 4G/5G consomme plus de bande passante que le wifi 😦, mais nous n’avons pas de boxe, décodeur, ou télévision, étant donné que nous sommes plutôt dans un style de vie en décroissance (synonyme de la slow life). Donc, ça compense un peu l’impact environnemental. Comme vous devez le savoir, nous avons fait le choix d’avoir le bureau est à la maison, donc notre style de vie basse consommation englobe tout le quotidien (limitation de déchet, conso locale, minimalisme, dons, etc).

Autre point à améliorer : le passage à l’énergie green (à venir !). En compensation, nous consommons peu d’énergie au quotidien. Pour vous donner des points de référence, en décembre 2023 nous avons consommé 558 kWh de gaz (chauffage), avec -19% par rapport à 2022. Selon les stats d’Engie, 50% des foyers similaires ont consommé 1525 kWh à cette période.

Côté électricité, rien n’est branché en continu, pas même le frigo en hiver (pour la 1ère fois 😊), alors la consommation de décembre 2023 était à 39 kWh, avec une baisse de 21% par rapport l’année précédente. Toujours selon le fournisseur d’énergie, 50% des foyers similaires ont consommé 241 kWh.

Côté web, vous comprenez donc que la consommation énergétique et le matériel durable, en haut du cycle de vie du contenu, est déjà bien installé.

Mais qu’en est-il du site web, éco-conçu ou non ? Aujourd’hui, cet outil est devenu incontournable pour la prospection, mais il consomme énormément d’énergie [fossile], ce qui entraine une forte augmentation de création de carbone (CO2).

Le slow marketing promeut l’éco-conception de votre site web pour permettre de diminuer l’impact néfaste de votre site sur l’environnement. Cette pratique est complémentaire avec l’approche d’une stratégie de contenu durable et écoresponsable. Mais déjà, qu’est-ce que ça veut dire “éco-concevoir” quelque chose ?

C’est simple, ça signifie que quoique vous créiez (un produit, un service, un site) vous prenez en compte l’environnement dès la réflexion de sa conception et durant toutes les étapes de sa durée de vie.

Ainsi, vous réalisez votre projet et vos objectifs tout en prenant en compte leur impact carbone, mais aussi la consommation de ressources naturelles épuisables et énergétique nécessaire. Vous pouvez ainsi anticiper comment votre activité va polluer numériquement et l’empêcher, ou le réduire.

Sachez qu’il existe des consultants spécialisés pour vous aider à optimiser votre modèle économique et vos process de manière à être performant et écoresponsable !

Pour votre site web éco-conçu, que vous passiez par un développeur web spécialisé en éco-conception ou l’utilisation d’un CMS type low code ou no-code, il est devenu inévitable aujourd’hui d’intégrer la sobriété numérique dans votre réflexion (au regard de l’état de la Nature). 

L’objectif de cette démarche d’éco-conception est d’alléger le poids de vos pages web, donc du site tout entier, d’augmenter son temps de chargement des pages et de diminuer le nombre de requêtes envoyées au serveur. Chez Elo rédac’, nous avons choisi le CMS “Squarespace” éco-conçu, intégrant différents outils (analytics, newsletter, SEO, etc) ce qui permet d’alléger le site, car il n’y a pas besoin d’ajouter d’extensions et de ne pas multiplier les outils en ligne.

De plus, l’entreprise est elle-même dans une démarche respectueuse de l’environnement (diminution de la consommation énergétique et déchets, etc.). Il existe tellement de plateformes aujourd’hui … que nous n’avons pas pris la plus proche (Irlande) mais à la prochaine version du site, nous penserons à une solution plus locale 😉.

Pour les curieux, concrètement, l’éco-conception d’un site web passe par l’allégement des scripts dans le code, concevoir votre site de manière esthétique, fonctionnel et optimisé sur le parcours utilisateur, tout en limitant les animations/effets et les différentes fonctionnalités du site. Pour plus de détails techniques, s’adresser à un développeur 😅 ! Et oui, même via un CMS, on arrive à de bons résultats d’émission carbone par page.

Nous en arrivons donc à la dernière partie de cet article sur la sobriété numérique du slow marketing au travers des contenus, qui permet l’allègement du poids des pages, la diminution du nombre de pages et du nombre de requêtes pour l’affichage de chaque page.

 

Découvrez notre article expliquant ce qu’est le cloud et quelles sont les problématiques environnementales liées.

 

C'est quoi un contenu web durable ?

Après avoir compris quel est l’impact du cycle de vie d’un contenu web, ce que demande la sobriété numérique en termes de contenu web et les actions globales que promeut le slow marketing, recentrons-nous sur le contenu web lui-même ! Après tout, c’est bien ça le centre de la stratégie de slow marketing : le contenu blog 😉.

Pour mettre en place un contenu durable et écoresponsable dans votre marketing, ça passe par la création de votre stratégie de contenu. Eh, oui une stratégie de contenu classique ne prendra pas en compte ces valeurs dans la mise en action.

Dans la stratégie de contenu durable et écoresponsable, c’est là où vous pensez toute la cohérence entre vos valeurs et vos actions marketing (valable pour tout votre marketing !). Rappelez-vous de l’éco-conception, c’est pareil ici ! Intégrez cette réflexion dès le début pour que vos actions aient du sens !

Comme expliqué dans l’intro, si vous recherchez sur la “slow communication”, assez similaire au slow marketing, vous allez trouver principalement comme recommandation slow rédactionnelle, la création de sujets dit “evergreen”. Soit des sujets intemporels et non à DLC 😆 type : “Les robes pour l’hiver 2023”.

Pourquoi à votre avis recommande-t-on les contenus “evergreen” et durable quand on veut limiter l’impact environnemental ? Ce n’est parce qu’un contenu parle d’un sujet qui est valable dans le temps, qu’il génère moins de carbone pourtant ! Bien sûr que non !

L’important à savoir avec vos contenus web (quel qu’il soit) c’est qu’ils doivent être utiles et leur création qui va impacter l’environnement doit faire sens. C’est un l’un des préceptes du slow marketing et de la slow communication. Pourquoi ?

Il existe une multitude de contenus en ligne qui n’apportent aucune information sur ce que vous cherchez. Ces contenus sont issus d’une fausse idée, qui perdure depuis très longtemps, comme quoi le SEO veut des contenus à foison, court et général pour être positionné en première page des SERP.

C’est faux ! (Notre série “Elo la p’tite info” aborde ce sujet)

Le mouvement slow dans notre métier promeut donc “Less is more, par l’application suivante : “moins de contenu pour plus de contenu de qualité”. De plus en plus de marketeurs rejoignent ce point de vue, car la pratique évolue en fonction des comportements des consommateurs, qui ont de nouvelles attentes et plus d’exigences sur la qualité qu’avant.

Petite précision au passage : Ce “moins de contenu” est déterminé dans la stratégie basée sur vos besoins réels, non sur des “surbesoins”, comme ça se faisait avant.

Malgré cette prise de conscience grandissante auprès des acteurs du métier, il reste néanmoins tous ces contenus en ligne qui existent et génèrent des émissions carbone. Pour la plupart, il s’agit de ce qu’on appelle des « pages zombies ». Ces pages web qui finissent par descendre dans les SERP, se perdent dans les méandres des moteurs, ne sont plus consultées, ne génèrent ni trafic ni achat, et se contente de créer des émissions carbones.

Alors pour la rédaction de contenu slow marketing, voici quelques bonnes pratiques que l’on vous recommande :

  • Misez sur les contenus durables : Ce qui favorise aussi votre positionnement sur le long terme ;

  • Visez l’utilité : Demandez-vous si votre visiteur à un intérêt lire ce contenu ;

  • Créez un calendrier de révision : Vérifiez votre contenu et son utilité régulièrement ;

  • Restez dans la réalité du besoin et non le « surréalisme » : Google préfère les contenus longs et détaillés.

Maintenant, pour aborder les contenus écoresponsables de manière plus large, vous pouvez vous baser sur ces quelques recommandations ci-dessus. Ensuite, il faut parler du nombre d’éléments sur vos pages. On y va piano sur les photos et les vidéossur une même page, avec du texte 😱.

D’une part, tous les éléments doivent faire sens dans votre communication, puis ils doivent être compressés pour travailler une sobriété numérique graphique. Cela prend en compte aussi les couleurs, polices, visuels, bouton, etc. Plus vous êtes sobre en visant l’utilité, plus vous gagnerez en temps de chargement et en nombre de requêtes à envoyer au serveur pour qu’il charge toute la page (ce qui est bon aussi pour votre SEO !).

Pour les visuels, vous pouvez choisir un format d’images plus léger pour optimiser le chargement (.WebP ou .AVIF pour les formats actuels de 2024) et dimensionner votre contenu en fonction de son canal de diffusion et son utilité. Par exemple, pour votre site, est-ce que c’est une image de fond ou une illustration d’article/page web ? Ce conseil est valable aussi pour les vidéos.

Autre petit conseil pour l’aspect visuel : Si vous vous sentez obligé d’ajouter une image pour créer une séparation entre des contenus de vos pages de site vitrine, testez avec une bande de couleur (“séparateur”), ou divisez la largeur en deux avec un bouton d’un côté et le texte de l’autre. Soyez créatif pour la planète ! 😉

Petite astuce pour suivre les émissions carbone de votre site : Vous pouvez installer l’extension « Website Footprint ».

 

Et voici notre dernier contenu court “Elo la p’tite info” résumant les caractéristiques principales de la rédaction slow marketing !

 

En espérant que cet article ait pu vous aider à comprendre comment la sobriété numérique fait du slow marketing une pratique écoresponsable et durable. Si vous avez la moindre question ou une info complémentaire, utilisez les commentaires ci-dessous sans modération ! Nous serons ravis de les lire ! 🤓

Autre option : Nous pouvons vous accompagner dans la création de contenu ou sa structuration, tout en vous expliquant les bonnes pratiques pour moins impacter l’environnement. Tout cela autour d’une boisson chaude lors d’un Consulting-Café !

Greenement vôtre ! 🌳

 

Résumé en questions sur la durabilité du slow marketing

Quel est impact environnemental du cycle de vie d’un contenu web ?

Ici il faut avoir une vue global du cycle de vie du contenu, dès sa phase de création, puis de publication et toute sa durée de vie. Que ce soit l’impact de la création des outils qui permettent de produire le contenu, que les ressources naturelles utilisées et l’énergie consommée.

Comment la sobriété numérique est-elle liée au slow marketing ?

Le mouvement slow dont est originaire le slow marketing contient déjà la réflexion de sobriété face à une surconsommation, mais une sobriété positive, non dans la restriction. La sobriété numérique découle donc naturellement dans le slow marketing pour plus de connectivité avec l’utilité et ses cibles, mais moins avec la surquantité.

Quelles sont les bonnes pratiques numériques avec son matériel ?

L’impact carbone qui pollue l’environnement provenant principalement de la création des terminaux, les gestes les plus efficaces sont dans la durabilité des équipements, la seconde main et l’économie énergétique.

C’est quoi un contenu durable en slow marketing ?

Ce sont des contenus dont l’information est valable sur une durée indéterminée et visant l’utilité pour l’utilisateur, ce qui contribue au SEO de votre site. Un contenu écoresponsable se pense en sobriété aussi dans la quantité de publication (cf l’utilité) et le nombre d’éléments sur la page pour limiter le nombre de requêtes au serveur.

 
 

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